Atelier d'Urbanité

Des sept tours existantes, jalonnant le quartier de la croix blanche à Vigneux-sur -Seine et construites dans les années 60 par les architectes Raymond Lopez et Georges Toury, une seule, la tour 27 est sauvée de la démolition. Elle fait l’objet d’une consultation dont l’enjeu est sa réhabilitation, sa restructuration et son changement de destination, de logements sociaux (I3F) vers de l’accession à la propriété (Compagnie de Phalsbourg).

Visible et structurante à l’échelle du quartier, de la ville et de la métropole, la tour possède des qualités sculpturales et des logements spacieux et fonctionnels.  
Quelques idées président à la conception de la nouvelle figure de la tour 27.
Changer le rapport des logements existants à l’extérieur, en déployant une seconde peau de terrasses, de balcons, de cabanes, qui ajoutent au plaisir de la vue la possibilité d’augmenter leurs qualités appropriatives et de confort des logements.

Repenser le ciel que dessine la tour au moyen d’un jardin à ciel ouvert, qui s’installe au 18ème niveau de la tour après évidement des quatre derniers planchers, et l’affranchit de son classement en IGH.
Rétablir son rapport au sol en redimensionnant son ancrage à la rue et au quartier par l’intégration dans ses deux premiers niveaux d’une programmation mixte, de services pour les habitants, de locaux associatifs, et de bureaux. Ces nouvelles adresses dessinent leur rapport aux rues qui l’entourent et la réinscrivent de manière forte dans son contexte urbain en inversant son fonctionnement et en le réorientant notamment vers l’axe structurant avenue de la Concorde allant de la place du 14 juillet à la Gare.

Inscrits dans la trame structurelle existante, le projet propose cependant une diversité de typologies de logements, permettant une offre variée aux futurs acquéreurs et une mixité des types de familles accueillies. Les extensions extérieures constituent de vrais prolongements des logements. Les balcons sont ponctuellement pourvus de cabanes, véritables pièces extérieures, appropriable et protégée du vent et des vues.
A l’alignement rue Montaigne nous dessinons un nouveau bâtiment de logements dont la géométrie accompagne de manière douce l’angle de la rue Montaigne avec l’avenue de la Concorde. Ce bâtiment vient également s’aligner avec les nouveaux bâtiments de l’école Marcel Pagnol sur l’avenue de la Concorde et participe au retissage urbain de la tour à son quartier.